Les fautes dans les livres : à qui la faute ?

Les fautes dans les livres : à qui la faute ?

Pour un livre gorgé de fautes, il s’avère nécessaire d’identifier les « coupables » de telles erreurs afin que les responsabilités soient situées. Ceci pour permettre d’en éviter d’autres dans les livres à paraître. C’est le sujet de mon article du jour.

La qualité des livres publiés ces derniers temps par les maisons d’édition laisse parfois à désirer. En effet, la plupart des livres sont truffés de fautes linguistiques. Cet état de choses choque les lecteurs avertis. Ceux-ci trouvent ces œuvres dangereuses pour les lecteurs moins avertis : les enfants. Par conséquent, il est important de corriger le tir en identifiant les responsables. Ainsi, qui faut-il tenir responsable des fautes dans les livres ?

Les fautes dans les livres : de quoi s’agit-il ?

Les fautes dans les livres sont en quelque sorte l’ensemble des manquements pouvant conduire à la mauvaise compréhension et mauvaise qualité linguistique d’un livre. Que ce soit des fautes d’orthographe, de syntaxe, de grammaire, de ponctuation, de conjugaison… La présence de ces fautes entache la réputation de l’auteur, de l’éditeur et freine l’engouement des lecteurs. Mais, il est souvent difficile de savoir les responsables de telles fautes dans les livres, car la parution d’un livre passe par plusieurs étapes telles que la rédaction et le dépôt du manuscrit de la part de l’écrivain ; la correction de l’éditeur ; la confection ou la mise en page ; etc.

La responsabilité engagée de l’écrivain

Lorsqu’une faute est remarquée dans un livre, la majorité des lecteurs s’en prend à l’écrivain-auteur. C’est justifiable et justifié puisque l’œuvre appartient d’abord à l’écrivain qui est l’auteur du livre. Donc, en tant qu’écrivain, vous êtes la première personne à être indexé s’il y a des fautes dans les livres. En effet, c’est l’écrivain qui en usant de son génie créateur rédige un contenu qui sera après édité et publié. D’autant plus qu’il existe des écrivains qui pratiquent de l’autoédition.

Par conséquent, il vous revient de proposer une production sans faute à la maison d’édition, car il s’agit de votre image qui est en jeu. Pour ce faire, vous êtes amené à lire et faire lire vos textes avant de les envoyer ou déposer chez l’éditeur.

Par ailleurs, envoyer un manuscrit bien nettoyé et sans faute à une maison d’édition augmente la chance de son texte d’être édité et publié. Même si les plus grands écrivains aussi commettent parfois des fautes, cela ne doit pas devenir la norme. Par exemple, Victor Hugo en commet une dans Les Contemplations en écrivant « ruisselait » au lieu de « ruisselaient » : « […] D’où ruisselait la pluie et l’eau des fondrières ».

De plus, il existe des écrivains qui laissent tout le soin de la correction de leurs textes aux maisons d’édition. Certes, il est bien possible que les éditeurs corrigent vos textes. Cependant, il en est de votre responsabilité de veiller à la correction pure de vos œuvres avant que l’éditeur n’y jette un coup d’œil. Puisque celui-ci ne peut tout corriger au risque de trahir le fond de l’œuvre.

C’est pour cette raison qu’il est nécessaire de faire lire son manuscrit à d’autres personnes pour d’éventuelles corrections tant sur le fond que sur la forme. Celles-ci peuvent être d’autres écrivains, des agences de correction, des critiques littéraires, des professeurs de lettres…

D’un autre côté, les écrivains qui n’ont pas de grands diplômes ne sont point à épargner dans la responsabilité des fautes dans les livres, car ils devraient solliciter l’aide de personnes ressources pour la correction de leurs textes.

La maison d’édition

Les personnes très peu accusées du public malgré leur grande responsabilité dans les fautes dans les livres sont les éditeurs. En effet, hormis la simple production et diffusion des œuvres, une maison d’édition a l’obligation professionnelle de corriger les manuscrits déposés. À ce niveau, plusieurs causes sont à l’origine des fautes dans les livres.

L’inexistence de comité de lecture

Une maison d’édition dispose normalement d’un comité de lecture regroupant des correcteurs passionnés et un responsable littéraire. Cet institut s’occupe de nettoyer les livres de toute « ordure linguistique et grammaticale ». Mais, force est de constater que beaucoup de maisons d’édition ne disposent pas d’un tel comité. Ce qui fait qu’elles publient sans aucune correction des livres grugés de fautes. Les fautes dans les livres sont donc dues à la négligence de certains éditeurs.

L’inattention des correcteurs

Vu le nombre de manuscrits à relire et à corriger dans une maison d’édition par les correcteurs, certaines fautes peuvent passer à travers les gouttes. La preuve est que même quelques œuvres littéraires de grande renommée contiennent quelques coquilles. Et cela malgré l’intervention des chasseurs de fautes dans les livres.

Les erreurs d’impression

Les fautes dans les livres peuvent aussi être de la responsabilité des  professionnels de l’impression. Ceux-ci peuvent commettre l’erreur de mal placer la ponctuation, d’ajouter un caractère inapproprié à un terme. D’où quelques erreurs typographiques qui peuvent être interprétées comme des fautes.

En somme, les responsables des fautes dans les livres sont les écrivains eux-mêmes et les maisons d’édition. Pour être auteur d’un livre sans souillure linguistique, le mieux pour vous en tant qu’écrivain est donc de déposer un manuscrit sans faute et de veiller à sa relecture après son impression. L’aide des agences de correction peut s’avérer indispensable à cet effet.

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